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"  Aquatintes   Numériques  "  de  Guidu Antonietti  di Cinarca

mercredi

JAUNE POUR TOI

© -2000/2012- Guidu Antonietti di Cinarca
° ° Fin de la dix-septième série : " DRAMATURGIE DE L'ABSURDE "

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L'ANGAMC

L'ANGAMC
di Milano et

aROOTS, magazine de culture architecturale

aROOTS,  magazine de culture architecturale
présentent les AQUATINTES NUMERIQUES de

G.AdC, Architecte et Artiste-plasticien

G.AdC,  Architecte et Artiste-plasticien
" Ritratto a cura di Letizia"

à Aix en Provence, France.

Consulter son profil et lui écrire un EMAIL : => ICI
Navigation optimum _____________ INTERNET EXPLORER 7
Affichage _______________________
PLEIN ECRAN =>F11


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"BIO" ___

Il est né en 1950 à Ajaccio, Corsica. Il a vécu en Corse à Marseille et Paris , vit et travaille maintenant à Aix en Provence où il y a son agence
- Archipel Architectes Associes - :
http://www.archipel-aix.com/
et très souvent rejoint, à Azzana au cœur de la montagne corse, la maison de ses aïeuls. Engagé dans la reconnaissance de l'identité de son peuple il revendique clairement son appartenance à la Nation Corse. Ses travaux de constructeur et de plasticien sont entièrement tournés vers la Méditerranée.


"EXPOS" ___

A l'automne 2000 ont pouvait voir ses images numériques en grand format à la "Fiesta des Suds" de Marseille.
Récemment il a exposé au Palazzu Naziunale de Corti "Corse île de granit entre la liberté et la terreur" 33 aquatintes numériques ,sorte d'éloge de la beauté insulaire, écho d'un engagement politique en faveur de sa patrie, celle de Pasquale Paoli.
Dans le cadre du Printemps des poètes 2008 il a exposé dans l' Espace Art contemporain du prestigieux Domaine Orenga de Gaffory à Patrimonio (Haute-Corse). les planches originales du recueil « Le Passeur de mélancolie » d’Angèle Paoli dont il a réalisé les illustrations.


"PRO" ___


Il est directeur de la rédaction de -aROOTS- le
premier portail de culture Architecturale francophone :
http://www.aroots.org/
Correspondant en France de -antiTHeSI- "giornale di critica dell'architettura" de Milan :
http://www.antithesi.info/
Directeur artistique de La Revue littéraire, artistique & cap-corsaire - Terres de femmes - d’Angèle Paoli : http://terresdefemmes.blogs.com/


"SUR LA TOILE" ___

Ses -
Portraits de Femmes - :
http://ritratti.canalblog.com/
Ses - Portraits d’Auteures - :
http://terresdefemmes.blogs.com/photos/portraits_dauteures
Son travail photographique en - NOIR et BLANC - :
http://www.fotolog.com/dicinarca/
En Italie sur : - Exibart.com - :
http://di-cinarca.exibart.com/

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INVENTAIRE ____________________________________

Pour accéder aux séries en ligne en faisant défiler les images une à une, et avant de les agrandir,

cliquer sur leur intitulé générique ci-dessous .

L’ascenseur à droite permet également de les parcourir toutes .

ACTUELLEMENT DIX-HUIT SÉRIES SONT EN LIGNE,

soit 260 œuvres à consulter à commenter ou à commander .

Pour un téléchargement rapide de la page d ‘accueil on a limité la visibilité immédiate à seulement à une vingtaine de posts. Pour naviguer de façon plus exhaustive il convient de cliquer autant que de besoin sur "Messages plus anciens ". On peut également se rendre en bas du site à la rubrique :

"TOUTES LES AQUATINTES arborescence"

SERIE 01 : => ÉCHIQUIERS DES AMOURS

SERIE 02 : => AMOURS A INVENTER SOI-MÊME

SERIE 03 : => NEW YORK TIME SQUARE

SERIE 04 : => EUROMA

SERIE 05 : => MINIMALISMES

SERIE 06 : => INTEGRALES

SERIE 07 : => LA CONFESSION DE RONCHAMP

SERIE 08 : => POSTULATS

SERIE 09 : => NYC. ODYSSEY FROM LESS SPACE

SERIE 10 : => 15 COUPS DE DES DE MALLARME

SERIE 11 : => 9 MATINEES D'IVRESSE DE RIMBAUD

SERIE 12 : => CORSICA

SERIE 13 : => AXIOMES

SERIE 14 : => INSTABLES A CAPPELLA

SERIE 15 : => LAPIDAIRES

SERIE 16 : => CINQ LIEUX COMMUNS

SERIE 17 : => DRAMATURGIE DE L' ABSURDE

SERIE 18 : => DOUBLE SIX

La date en jaune figurant au début des rubriques correspond à la date de leur publication en ligne. La création de la toile peut être antérieure.

Les dimensions sont données en cm.

Prochainement d'autres séries seront visibles sur ce site.

A suivre...

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Des œuvres uniques :

Le caractère unique des œuvres et reproductions à tirage limité sur les papiers " Hahnemühle " est attesté à l’aide d’un certificat d’authenticité . Ce document est sécurisé contre la falsification par la présence d’un filigrane et de fibres de sécurité fluorescentes. Sur chaque feuille est également inclus un autographe accompagné d'un hologramme numéroté. Un second hologramme, portant un numéro identique, peut être collé directement au verso de l’œuvre. Cette association d’un certificat et d’un hologramme garantit que chaque certificat d’authenticité se réfère à une seule œuvre.

L'origine des noms de papier:

Au XIVe siècle, la France possédait de nombreux moulins à papier qui fabriquaient des feuilles de formats différents. A cette époque, certains fabricants, notamment dans la région de Troyes, commençaient à réduire le format et l'épaisseur des feuilles dans le but de s'enrichir… ! En 1398, le bailli de Troyes, Louis de Tignonville, appuyé par le roi Charles VI rendit une ordonnance qui obligeait les "ouvreurs" à signer leur fabrication sous peine de confiscation…

Ainsi, jusqu'à la fin du XIVe siècle, chaque papetier employa un filigrane distinctif, propre à sa fabrication. Au cours des siècles qui suivirent, les papetiers les plus appréciés furent imités par l'ensemble des fabricants qui donnaient aux "formes" les noms des filigranes qu'ils portaient : Raisin, Jésus, Colombier, Grand Aigle, etc.


Les formats encore utilisés de nos jours :

Raisin : 50 x 65 cm
Jésus : 56 x 75 cm
Colombier : 63 x 90 cm
Impérial : 80 x 60 cm
Industrie : 91 x 66 cm
Grand aigle : 105 x 75 cm
ect...


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Texte de présentation de l'exposition G.AdC.
à la Fiesta des Suds Marseille
2000 par Ed.S.







"Ici en Méditerranée en ce début de 3ième millénaire la cyber culture fait des ravages. Les latins lovers sur le retour y sont incapables d'accomplir totalement leurs rêves d'enfants. Ancrés depuis l'antiquité dans cette lumière si particulière ils ne cessent de cicatriser leurs autoportraits imaginaires. Les plus farouches, récusant la mondialisation, font parler Bill Gates avec l'accent de Pompéi.

Guidu Antonietti di Cinarca est de ceux là. Il s'invente des plaques à graver, sans ciseaux ni acide. Il pointille le pixel au travers d'images cathodiques sur un PC dérivant sur le Web. Puis aidé des jets d'encres des traceurs de plans, il dresse les épures des chapelles Sixtine du 21ème siècle. Il retrouve les gestes des artisans graveurs florentins qui en déchirant leurs épreuves imparfaites ne signent que celles irréprochables, destinées au public. Ses aquatintes numériques abandonnent le principe de la représentation du monde visible pour agir directement sur l'émotivité de l'âme par le pouvoir d'évocation des couleurs et des lignes. Elles agissent comme des slogans immédiats, dépouillés, qui tendraient à un expressionnisme subversif violemment latin. Les éclats ainsi figurés, pures intentions abstraites gagnent en intuition ce qu'elles perdent éventuellement en rigueur. Elles n'expliquent rien, elles affirment que les faux-fuyants de maints secteurs prétendument en avance sur l'époque, nous privent des moyens dont nous voudrions disposer pour détruire l'aridité de nos solitudes actuelles.

Tandis que les nouvelles technologies laisseraient apparaître pour la première fois une perspective de bouleversement du désordre du vieux monde, pourquoi donc les plaisirs moindres seraient indignes d'attention ?"

Edmond Soriani


Hommage à Ed.S., homme de culture

Hommage à Ed.S., homme de culture
Edmond Soriani est le pseudonyme de Michel A ...

" Naufrage "

" Naufrage "
G.AdC pour Michel A ...
Mille neuf cent quatre vingt dix sept

En cet instant d'hébétude
Le chuintement des conciliabules
Cerclé de volutes bleuâtres
Tisse un filigrane épique.
Dans l'entrebâillement infime
De la barrique mal sertie,
J'entends la couleur se glisser,
Ses arceaux mouchetés de phosphorescence
Flamboient comme le fanal
Oublié sur la grève.
Avant de peindre le sourire de l'océan,
J'ai regardé la teinte de tes paroles,
Commissures grenat
Allongées sur le sable,
Elles s'infiltrent dans la déchirure
Caressée par la vague là-bas.


G.AdC - 25 mai 1997 ______________________________________________________
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Vivre sans temps mort ! _____________

Dans la nuit noire de l'âme, il est toujours trois heures du matin.
Francis Scott Fitzgerald
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VISITEURS

Depuis sa création en mars 2008,
Partenaires : rencontre - vendre un bien immobilier
amateurs d’Art ont parcouru ce site, soit environ dix visiteurs uniques par jour !

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PARTENAIRES

PARTENAIRES











depuis 1999.

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WHO IN JAZZ ?

WHO IN JAZZ ?
Bio-monographies illustrées de Albert Ayler à Kenny Wheeler ...

WEB RADIO

WEB RADIO
Sans interruption, en un clic, tout en navigant sur le site…
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RÉSURGENCES EVOCATIONS _______

La colonne ci-dessous contient des
POEMES HOMMAGES CITATIONS CONTRIBUTIONS
et des IMAGES ( certaines sont cliquables ... ) !

Vous pouvez la consulter jusqu'en bas, via l'ascenseur. ____________________________________________________


Hommage à Henri Cartier-Bresson,

Hommage à Henri Cartier-Bresson,
___ HCB___

en cliquant sur :

- Une exposition à Milan.

- Un clip vidéo de Jean-Louis Murat.



Poésie-images, égoîsme sépia ?


Le
choix des textes de la colonne ci-dessous est aléatoire . Ils peuvent être sans rapport "apparent" avec les images en regard. En effet l’anagramme de "poésie-images" est : "égoïsme-sépia" !











.

Jamais un coup de dés …

Jamais un coup de dés …
Accrochage minutieux ...? / 2006...

Décrochage minutieux ...? / 2008...


L.C. PLASTICIEN DU SUD ?

En 1965, après avoir tracé les beaux espaces de la capitale d’un état démocratique du sud en Inde du nord nouvellement débarrassé du joug colonial, Le Corbusier cet homme du nord de tradition calviniste mourut dans la méditerranée, dans ses flots même, après une tragique noyade au Cap Martin, le 27 Août. Dans cette mer, bleue bien sur, mais multicolore aussi ( couleur de vin, suivant le Sicilien Leonardo Sciascia, et rouge pour Nicolas de Staël, le Niçois d’adoption ) qui avait enfanté des Parthénons polychromes, il le savait.
Les couleurs avaient obsédé l’Architecte plasticien durant toute son existence, lui qui prétendait que les cathédrales étaient blanches. C’était en fait des couleurs du Sud !

G.AdC























.
ATTENDRE

Revenir sur ses pas
refaire le chemin des semailles
s’imaginer la Cornouaille
dans la brume de l’hiver
en sirotant son grand soleil
passereau étourdit
étourneau en sommeil
les pas sur les flots sillages récurrents
lueurs d’argent sous des rayons de lune
couleur de métal hypnotique
hypothèse délavée dans le ciel de février
fraîcheur surannée des ruelles impavides
démarches éloquentes
rêveries safranées
abrupte congédiée
certitudes acquises
il est long le chemin du retour
court l’exil volontaire
et sérieuse l’esquive des Atlantes.

G.AdC ( 16 février 2009 )


























L'INSULARITE VOUS DONNE A PENSER

L'insularité est l'unité d'un enfermement et d'une ouverture. La mer nous enveloppe et elle est aussi le chemin. Or un chemin qui ouvre et ferme, ça pose problème. D'une part, il faut prendre pied et donc s'y trouver. Et d'autre part, il faut y prendre essor, et s'en aller. A la fois s'en aller et rester.
C'est la terre, l'air, la mer. Les gens que j'ai connus. La lumière. Et quelque chose qui concerne la philosophie : la précision des formes. Les formes, chez nous, sauf au grand soleil, sont précises, c'est la nuit, la lune se lève, les hauts promontoires se dessinent, les collines et aussi les golfes se dessinent. C'est le désir de la forme qui échappe à la brume.

Jean-Toussaint Desanti




















LE DÉSERT DE LA VIE

Les vagues ondulées de la mer de sable
Chantent le requiem de la vie.
Dans le brouillard infatigable
Le ciel se noie, couleur d'infini.

Dans ce désert sans lumière,
Suffoque la verdure,
Danse une belle statue de pierre,
Que le temps abolie.

De gros nuages lourds couvrent le ciel
De ce désert sans pluie,
Soudain un battement éternel,
Un cœur qui s’ouvre à la vie.


G.AdC

























AMERICA

Christophe Colomb s’écria - Terre -
Et il en fut ainsi
AMERICA…
Les navigateurs regardèrent droit vers l’occident
Ils virent un détroit qui ne ressemblait à rien
Et dans le lointain un rêve mental naquit
AMERICA…
Le soir sur la grève en une veillée de vin
Le Génois resta seul à parler avec un gamin
Il écouta la vielle histoire des hommes jaguar
Ceux qui en guise de monnaie
Se servaient des perles
AMERICA…
De retour au royaume d’Espagne
À la Reine il annonça
Il y a une terre qui si tu le veux
Peut devenir un empire
Mais il faut lui faire la guerre
AMERICA…
Combien de guerres devront nous faire encore
Pour libérer le ciel et la mer…
AMERICA…

Traduit et librement inspiré de AMERICA
de Roberto Kuntsler par G.AdC











LAO-TSEU _____________________________

CELUI QUI A INVENTE LE BATEAU A AUSSI INVENTE LE NAUFRAGE.
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LAVIS

gris délavé
touche minium
eau teintée
trace d’éternité


G.AdC ( 21 février 2009)

.












SOLSTICE INSTANTANE

alanguie d’un sommeil réel
le chat dans la froidure réclame la porte ouverte
le ciel à la Tiepolo rougeoie comme il le fait rarement
dans quelques jours les jours enfin rallongeront
le temps viendra alors de dire aux peintres
ce sont vos pinceaux qui rythment les saisons
et n’en déplaise aux critiques
vos traces que l’on croient trop souvent sans signification
valent bien ce rai de lueur au couchant d’occident


G.AdC (20 décembre 2008)
































INCOMMENSURABLE

interminable rhapsodie tendue sur le vide
vertige simultané d’obsessions récurrentes
sur l’horizon factice de l’avenir supposé
la mer à cet endroit
s’abîmait de magnificence
récusant les présages des prophètes de l’infini
il fallut bien admettre que l’abstraction proférée au front des marins
signifiait l’universelle condition des humains


G.AdC

.


































LE DOUBLE NEUF (*)

L'être humain vieillit vite et non pas la nature
tous les ans revient le Double-neuf
cette année pour le Double-neuf
sur les champs de bataille l'arôme des fleurs d'or s'exhale encore plus pur

chaque année en son temps souffle le vent d'automne
ce n'est pas la splendeur du printemps
c'est plus beau que l'éclat du printemps
aux confins du fleuve et du ciel s'étend l'immensité du givre.

Mao Zedong (octobre 1929)


(*) Le "double-neuf" est une fête traditionnelle en Chine, qui tombe le neuvième jour du neuvième mois du calendrier lunaire d'où son nom. On aimait ce jour là gravir des hauteurs et admirer les fleurs d'or, c'est-à-dire les chrysanthèmes. Rappelons que les chrysanthèmes, en Chine, n'ont pas la signification funèbre qu'on leur donne chez nous
.

MONA TSE TOUNG

MONA TSE TOUNG
by Roman Cieslewicz



































FLAMME

Soleil voilé
Cieux dévoilés
Amour précieux
Dessous spécieux
Baisers serrés
Corail humide
Corolle nacrée
Tendresse éprouvée


G.AdC ( 27 février 2009 )































LES POÈTES

Ce sont de drôles de types qui vivent de leur plume
Ou qui ne vivent pas c'est selon la saison
Ce sont de drôles de types qui traversent la brume
Avec des pas d'oiseaux sous l'aile des chansons


Leur âme est en carafe sous les ponts de la Seine
Leur sous dans les bouquins qu'ils n'ont jamais vendus
Leur femme est quelque part au bout d'une rengaine
Qui nous parle d'amour et de fruit défendu


Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés
Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer
Ils mettent des rubans autour de l'alphabet
Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l'air


Ils ont des chiens parfois compagnons de misère
Et qui lèchent leurs mains de plume et d'amitié
Avec dans le museau la fidèle lumière
Qui les conduit vers les pays d'absurdité


Ce sont des drôles de types qui regardent les fleurs
Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme
Ce sont de drôles de types qui chantent le malheur
Sur les pianos du cœur et les violons de l'âme


Leurs bras tout déplumés se souviennent des ailes
Que la littérature accrochera plus tard
A leur spectre gelé au-dessus des poubelles
Où remourront leurs vers comme un effet de l'Art


lls marchent dans l'azur la tête dans les villes
Et savent s'arrêter pour bénir les chevaux
Ils marchent dans l'horreur la tête dans des îles
Où n'abordent jamais les âmes des bourreaux


lIs ont des paradis que l'on dit d'artifice
Et l'on met en prison leurs quatrains de dix sous
Comme si l'on mettait aux fers un édifices
sous prétexte que les bourgeois sont dans l'égout


Léo Ferré
















J'AI VIDE MON GRENIER

Plutôt que de traîner
Mauvaise poésie
D'ambiances surannées
En intérieurs cosy

Plutôt que d'enfoncer
Dernière fantaisie
Les portes du passé
Je cultive l'amnésie

J'ai vidé mon grenier
Fait voler la poussière
Les photos les papiers
Et mes amours d'hier

J'ai vidé mon grenier
Sur un coup de colère
Appelé les chiffonniers
Et pas les antiquaires

D'aventurier lettré
J'ai la fleur au fusil
Le goût des plats poivrés
Et de revenez-y

Mais au lieu de donner
Passions et jalousie
Dans les souvenirs fanés
Je cultive l'amnésie

J'ai vidé mon grenier

Aux chanteurs de Littré
A la page jazzy
J'aime mieux les déchirés
Qui font dans l'hérésie

Mais au lieu de tourner
Mes yeux paparazzi
Vers de glorieux aînés
Je cultive l'amnésie

Marc Estève

























DALLA PACE DEL MARE LONTANO

Dalla pace del mare lontano
Fino alle verdi e trasparenti onde
Dove il silenzio non ha più un richiamo
E tutto si confonde
Dalle lagune grigie e nere
Dal faticare senza riposo
Dalla sete alla fame allo spavento
Al più segreto tormento
Avemmo padri avemmo madri
Fratelli amici e conoscenti
Ed imparammo a dare un nome nuovo
Ai nostri sentimenti
E così un giorno a camminare
Sopra la terra sotto al sole avaro
Per un amore che sembrava dolce
E si è scoperto amaro
Ma è solo un'eco nel vento
Nel vento che mi risponde
Venga la pace dal mare lontano
Venga il silenzio dalle onde
E in mezzo al mare c'è un punto lontano
Molto lontano dalle case e dal porto
Dove la voce delle cose più care
E' solo un ricordo
Ma da quel punto in poi
Non si distingue più
La linea d'ombra confonde
Ricordi e persone nel vento
Avemmo padri avemmo madri
Fratelli amici e conoscenti
Ed imparammo a dare un nome nuovo
Ai nostri sentimenti
E così un giorno a camminare
Sopra la terra sotto al sole avaro
Per un amore che sembrava dolce
E si è scoperto amaro
Ma è solo un'eco nel vento
Nel vento che mi risponde
Venga la pace dal mare lontano
Venga il silenzio dalle onde

Roberto Kunstler





























I CAMBIAMENTI DEL MONDO

Qualsiasi lontananza è una distanza
Qualsiasi convinzione è un'opinione
Per ogni monumento c'è dietro un uomo
E non esiste amore senza perdono
La vita è sentimento
E passano le ore
Su questa strada che rifarei
Ora per sempre
Domandarmi l'esistenza
Mentre passa e se ne va
Ora per sempre
Superando i compromessi
Della quotidianità
Senza aspettare i cambiamenti del mondo
E tornerà la notte nella mia stanza
Saranno lampi e tuoni in lontananza
Ricorderò il tuo nome e le tue mani
Poi svanirò nei sogni fino a domani
Sognando un altro mondo
Tu lasciami dormire
Poi fammi entrare nei sogni tuoi
Ora per sempre
Come stelle appese al cielo
Amanti per l'eternità
Ora per sempre
Superando i compromessi
Della quotidianità
Senza aspettare i cambiamenti del mondo

Roberto Kunstler







































NEIGE INCANDESCENTE

l'Internet est un trou, un réseau transparent,
une pénombre, un jeu de lumières.
On navigue sur le néant, pixel d'une neige incandescente,
d'un nombre sans ombre,
du temps sans espace, dans l'espace,
tant on prend le temps...
Nous sommes les esclaves de notre clavier ergonomique
et nous sommes fiers de pouvoir ainsi survivre...
en écoutant l'un, conscient de l'autre,
dans le néant de l'infini, le nez au vent,
comme sous les auvents du temps,
de temps en temps !

G.AdC

LAO-TSEU________________________________

LA SEULE FACON D'ACCOMPLIR C'EST D'ETRE.
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AUTOPORTAITS

Il fallait bien parfois
que le soleil monte un peu de rougeur aux vitres
pour que nous nous sentions moins seuls
il y venait alors quelque souvenir factice de la beauté des choses
et puis tout s'installait dans la blancheur crue du réel
qui nous astreignait à baisser les paupières
pourtant nous étions aux aguets sous notre éblouissement
espérant une nuit humble et légère et sans limite
où nous nous enfoncerions dans le rêve éveillé de nos corps


Marie Uguay
















REVEIL MARTEAU

Ce matin pas de réveil matin
Et c'est tant mieux,
Demain nous serons deux
Parmi les discours vertigineux
Des cathédrales byzantines.
Sur un navire drapé de voiles latines,
Tu caresseras les planches du débarcadère
Pour saluer la mer de Palestine.
Ramène ton sac bleu marine,
Et avant de mettre pied à terre
Oublie pour toujours les fusiliers marins.

G.AdC



























LA PROTECTION DES PIERRES

« La protection des pierres
le mouvement emprunt
au plus bas des cieux

Fragile toute autre beauté
quand bien même

la clarté des signes
serait une promesse

Mais n’est-ce pas là ce que tu désirais ?
quand nulle phrase n’est dite sinon
le sentiment qu’a puissance l’exil
encore »

Déborah Heissler

NOIR et BLANC (nb)

NOIR et BLANC (nb)
se dit "bianco e nero" en italien !

ROUGES DE CHINE

ROUGES DE CHINE
Poésies et photographies
INTROSPECTION

matin incertain

festin révolu
soleil libidineux
oiseau écorché
si tu savais dire la beauté du monde
tu empaillerais tes songes
tu scierais de l’azur
tu irais à Carthage embrasser les frontières
dérouler le jasmin
équarrir les astres multilingues illogiques

tu ne sais pas si l’enfer est au lointain
tu sais que le présent est rare dans les instants de poussière


G.AdC

























INTERDIT SENSé !

Bleu est la couleurs de mon âme

Le sens de ma vie est un interdit sensé
Nocturne est ma vision du Monde
Sinueuse la route derrière moi
Lumineux est ce sentier que je suis
Vers les miens ce chemin me mènera

G.AdC

CIORAN ________________________________

A QUOI BON FREQUENTER PLATON QUAND UN SAXOPHONE PEUT AUSSI BIEN VOUS FAIRE ENTREVOIR UN AUTRE MONDE ?_____________________________________________________________




























COMME UN CADAVRE EXQUIS

Dans des combles silencieux
Le silence d’un bonheur sans partage,
Par une voie du manque,
Comme la perturbation d’une fête
Se décide à vider la fanfare
Pour éclairer de néons la charge des absents !

Respirer un soir aux bras d’une garce
Le derrière des souris en guise de muses,
Ses seins je les connais , et je m y lance !
Ovide a coincé ses doigts dans la trappe
Et trois fois lui aussi s’y lance !

Les mutins rutilants du bateau qui n’arrive pas,
Le schiste qui s’use aux pieds des anars,
Le lent état de la prise tout contre la chape des tas,
Comme mes mots, n’ont pas d’essence ,
Ils ne sont que des lignes !
Dis moi chantre bleue ou tu courres toi sans amour ?


G.AdC ( 7 février 2002 )


.





































.

CRITIQUES D’ART

CRITIQUES D’ART
Analyse de tableaux
.










































.

TAO

TAO
Désespoir amertume désespoir,
Ils pensaient pouvoir de la sorte
Braver la marche des siècles,
Mais les siècles passent trop lentement.
En recherchant l'immortalité
Ils ont découvert la poudre,
Il n'y a qu'un seul hasard
Et cela ne sert à rien de mettre
Le nom des dynasties au pluriel,
"Song" ne prendra jamais d'S,
Multiplier pour trouver la voie
Est contraire à l'harmonie
Le Tao est singulier c'est le grand tout universel,
Sa découverte finit toujours par être détonante.



G.AdC





















































DANSONS LA GIGUE

J'aimais surtout ses jolies yeux,
Plus clairs que l'étoile des cieux,
J'aimais ses yeux malicieux.


Dansons la gigue!
Elle avait des façons vraiment
De désoler un pauvre amant,
Que c'en était vraiment charmant!


Dansons la gigue!
Mais je trouve encore meilleur
Le baiser de sa bouche en fleur,
Depuis qu'elle est morte à mon cœur.


Dansons la gigue!
Je me souviens, je me souviens
Des heures et des entretiens,
Et c'est le meilleur de mes biens.


Dansons la gigue!


Patricia Barber

















.

LES FEMMES DU FLEUVE

LES FEMMES DU FLEUVE
en 25 instants


















































UN SINGE EN HIVER

tendancieux le temps s’étire inlassable

sur les sables de ses incertitudes

murs à ciel ouverts
dans le désert des palabres
un par un ils virevoltent les songes radieux
dans l’absence circonstanciée des émois pacotilles
poussières de pas esquissés

elle

dessine

des promesses d’avenir sur ses sentes à perte de vue
les chemins méconnus ensorcellent les palans
la neige à minuit s’ébahit de sarabandes outrées
le ciel flamboyant de ses couleurs écalures
déteint par-delà les paupières
en prières abolies là ici partout je l’attends
à des années-lumière
de ma géographie
j’irai où elle sera
seul et en sa compagnie
d’un sourire pétrifié
incertain cobalt abasourdi
Babylone scarifié étranger reconnu

je suis j’en suis

doute avéré sans raisons apparentes
à contre-pente du haut des sentinelles
cantilènes stroboscopiques

irradié
pour toujours maintenant le présent se conjugue
en conjuration elliptique


j'y suis

G.AdC



































LA PORTA DELLO SPAVENTO SUPREMO

Quello che c'è ciò che verrà
ciò che siamo stati
e comunque andrà
tutto si dissolverà
Nell'apparenza e nel reale
nel regno fisico o in quello astrale
tutto si dissolverà

Sulle scogliere fissavo il mare
che biancheggiava nelll'oscurità
tutto si dissolverà

Bisognerà per forza
attraversare alla fine
la porta dello spavento supremo

La porta dello spavento supremo (il sogno)

Il nulla emanava la pietra grigia
e attorno campi di zafferano
passavano donne bellissime
in sete altere ...

Manlio Sgalambro










LAO-TSEU ______________________________

INUTILE D'ENSEIGNER AUX SINGES A GRIMPER AUX ARBRES.
_____________________________________________________________



































KEITH JARRETT " LE" MAGICIEN

KEITH JARRETT " LE" MAGICIEN
Interview par Paola Genone






























.

MICHEL PETRUCCIANI par - Esprits Nomades -

MICHEL PETRUCCIANI par - Esprits Nomades -
(1962-1999) "Plus petit qu’un piano, plus grand que la musique"








.












SAGA POUR DEBORAH

Sur le clavier

Des vagues blanches
Ont déferlé
En avalanches
Dans le piano
Mes rêves d'ivoire
Comme un jet d'eau
Sont dérisoires

Refrain :

Mais dis-moi pourquoi ma Déborah,
Sur ton passage candide
Cette saga de paysages
A le goût du suicide


Sur les collines
Le soleil rouge
Fait des épines
Des raies qui bougent
Tes yeux gris bleus
Sur le carrefour
Disent une banlieue
En contre jour

Refrain

Mes mains tiennent
A bout portant
La porcelaine
Du volant
Seul en déroute
Sur les antennes
Comme l'autoroute
Je me promène

Refrain

La nuit tu hantes
Bien trop baroque
Très décadente
Mes airs de rock
Rêves lunatiques
Sourires nacrés
Comme une musique
Pour t'oublier

Refrain

Quand il fera noir
Sur Monaco
Tu iras t'asseoir
Sur mon tombeau
Et avec regret
Tu comprendras
L'absurdité
De ma saga

Final :
Et tu verras pourquoi Oh Déborah
Sur ton passage candide
Cette saga de paysages
Avait le goût du suicide.

G.AdC


.










CONCERTO DE L'ATLANTIDE

Dans le studio tout éclairé
Le piano fait le gros dos,
Tout seul je m'y suis installé.
Ecoute, écoute, un concerto.
La lumière blanche a décliné,
Le clavier en éventail
A les lèvres écarquillées.
Regarde, regarde, le corail.


Répétition,
Notes égrainées,
Orchestration
Acidulée,
De l'eau qui coule
En gouttes de jade,
Un son de houle
Comme une cascade.
Un seul accord en mi-mineur
Ma voix à peine éraillée,
Une mélodie du malheur.
Danses, danse, ma destinée.
Cette sonorité me fascine,
Une harmonie de l'Atlantide,
Des effets de cocaïne.
Chante, chante c'est splendide.


Mes boots bleues sur les pédales,
Le reflet des projecteur
En un climat de récital.
Pense, pense, au bonheur.
Les doigts légers sur de l'ivoire
Retiennent la course des heures.
Vienne, vienne, la gloire.


G.AdC



























ESTATE SENZA TE

Castelli di sabbia
che sbatto giu.
Su questa spiagga
Dov’eri tu
L’estate junta
ma senza te.
Il sole bruccia
ma non per me.

Chi mi dira dove l’amore che non o piu.
Se non tornerai quaggiu che cosa faro di me.

La barca sta
legata al molo.
Io le daro
la liberta.
Alla deriva,
ch’andro da solo.
L’amore mio
non chi sara.

Chi mi dira dove l’amore che non o piu.
Se non tornerai quaggiu che cosa faro di me.

Castelli in aria
cadutti giu.
Mi resta solo
la fantasia.
Diseno un viso.
Sei sempre tu.
Arriva un onda,
ti porta via.

Chi mi dira dove l’amore che non o piu.
Se non tornerai quaggiu che cosa faro di me.

Christophe Bevilacqua 1967





















































































































PACE / PAIX

PACE / PAIX
EN TERRES SAINTES

CHEEEEESE !

CHEEEEESE !
Ciaooooooo!!!! ...
MAUVAIS PRESAGE

Citadin pacotille
baladin cristallin
naviguant céleste
elle sillonnait le ciel en vagues exquises
persuadées de ralentir les astres
les comètes pourtant raillaient sa déraison
au Solstice elle m‘avait donné rendez-vous
passementier roturier
je l’y attendais
la saison s’arrêta sans prévenir
son sillage figé en un éclair
signa ma déconvenue
elle ne vint pas
indulgent par dérision
savant par ignorance
je n’avais pas su lui dire mon insuccès
je ne la revis plus jamais
cela me fut fatal
et féal à mon destin funeste
je sombrais dans d’infinies ténèbres.


G.AdC

SOUVENIRS D'EXPOS VIRTUEL(LE)S ...

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2008

2008
LA CONFESSION DE RONCHAMP

2008

2008
CINQ LIEUX COMMUNS

2007

2007
MINIMALISMES

2007

2007
DOUBLE SIX

2006

2006
POSTULATS

2005

2005
EUROMA

2004

2004
AMOURS A INVENTER SOI-MÊME

2004

2004
ÉCHIQUIERS DES AMOURS

2003

2003
MINIMALISMES

2002

2002
PEINTURE INFINITIVE
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ACTRICES selon François Truffaut :

ACTRICES selon François Truffaut :
'Le cinéma c’est l'Art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes'





























BLEU DE PRUSSE

Le ciel par-dessus les toits s’étire
pourpoint doré de Magellan du haut de Sirius
Il contemple son visage halé de comète source claire
son corps délié qui sinue sous les vents tièdes d'Orient
sa traîne filante mille éclats qui draine son incandescence
- Il est temps, dit-il, de restaurer le printemps
de réinventer les dunes célestes
de chanter l’énigme des attentes éperdues
de rendre à leur légèreté initiale les mots
de tisser l'instant des épousailles sous la lune


le soleil incertain ose quelques rires sur ces impromptus
mais rôdé à ces battements de cœurs réguliers
il sourit à ces fantaisies d'un mode mineur
d'un temps autre d'une autre ronde sidérale


dédaigneuse elle lance son désir au firmament
poursuit ses chimères folles
devine la soif des hydres insatiables
devance en jubilatoires inventions
les divinités lasses



et lui pourpoint doré de Magellan
il proclame la guerre aux sentiments informes
s’abreuve aux rêves insulaires
pourfend ses inconséquences
récuse l’inaccessible divague au-delà
des formes du plausible et des appels
de l'infini
hors d’haleine ils s'arrêtent


aux abords du fleuve séculaire
une hermine furtive dépose sa trace
dans les méandres de silice
une fouine pas feutrés
se faufile dans leurs hésitations
officiants silencieux ils présentent leur offrande à l’étoile


une majuscule pour ornementer chaque vers
un soupir posé entre deux notes
une respiration pour alléger la phrase
une larme salée lune fertile
pour enluminer la page
d’eau pure


bleu de Prusse

Angèle Paoli



























.

.

Venezia - Istanbul

Venezia mi ricorda istintivamente Istanbul
stessi palazzi addosso al mare
rossi tramonti che si perdono nel nulla.
D' Annunzio montò a cavallo con fanatismo futurista
quanta passione per gli aeroplani e per le bande legionarie
che scherzi gioca all'uomo la Natura.
Mi dia un pacchetto di Camel senza filtro e una minerva
e una cronaca alla radio dice che una punta attacca
verticalizzando l'area di rigore...
ragazzi non giocate troppo spesso accanto agli ospedali.
Socrate parlava spesso delle gioie dell'Amore
e nel petto degli alunni si affacciava quasi il cuore
tanto che gli offrivano anche il corpo:
fuochi diferragosto.
E gli anni dell'adolescenza pieni di battesimi e comunioni
in sacrestia:
Ave Maria.

Un tempo si giocava con gli amici a carte e per le feste si
indossavano cravatte per questioni estetiche e sociali;
le donne si sceglievano un marito per corrispondenza...
L'Etica è una vittima incosciente della Storia:
ieri ho visto due uomini che si tenevano abbracciati in un
inemino di periferia... e penso a come cambia in fretta la
Morale:
un tempo si uccidevano i cristiani e poi questi
ultimi con la scusa delle streghe ammazzavano i pagani.
Ave Maria.

E perché il sol dell'avvenire splenda ancora sulla terra
facciamo un po' di largo con un'altra guerra.

Franco Battiato

Clichés pour un cliché

Clichés pour un cliché
Le charme d'un couché de soleil azuréen
Le charme d'un azuréen couché au soleil
Le charme d'un soleil couché dans l 'azur
Un soleil de charme couché dans l’azur
L’azur d’un soleil couché, charmant
Un soleil d'azur charmé par le couchant
En couchant dans l’azur des charmes
Une couche d'azur pour un soleil de charme

G.AdC.







































































LUCIO FONTANA

LUCIO FONTANA
luce e colore
UN SONGE RESOLU DE LUCIO FONTANA

Vigoureusement colorés d’absence
Les cieux sous l’orage ployaient de déraison.
Soudain un oiseau pétulant décida que l’illusion s’interromprait.
Afin de sertir de vérité le mensonge non-dit,
Il s’envola en une traînée bistre.

Cette trace était si incongrue que l’on crût que cesserait la dérision,
Mais ce n’en était pas une,
C’était plutôt une sorte de blessure
Qui traçait sur la toile la preuve d’un irréfutable talent.
Celui que seuls ceux qui sont nantis d’une mémoire résolue éprouvent.
Qui sont-ils ?
Combien sont-ils ?
Deux, trois pas plus,
Ceux pour qui l’amour est un feu sans cesse perceptible
En dépit des cendres.

G.AdC ( 19 janvier 2009 )

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Photographe, artiste du regard ?

Photographe, artiste du regard ?
Ce qu’en dit Wikipédia .

ANGELE PAOLI

ANGELE  PAOLI
DANS LE CLAIR-OBSCUR DE LA PAGE
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OMAGGIO AI I FUTURISTI

OMAGGIO AI I FUTURISTI
VIVE L'AVENIR ... BIENTOT...

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PHOTOGRAPHIES DU VU-VECU

titres d’un ouvrage

sous-titres d’un film en noir et blanc
théâtre des certitudes
paradoxe des doutes
contradictions de l’audace
divagations de l’énoncé
proscription de l’adjectif
refus de la subjectivité
objectivité du ressenti
numérologie de l’énumération
accumulation du banal
écriture du vu
visions de la réalité
l’exacte contraire de l’arbitraire
la proclamation forcé du renoncement

G.AdC


























































REPRESENTER CE QUI EST ?

Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet ? Est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qui paraît tel qu'il parait; est-ce l'imitation de l'apparence ou de la réalité ? De l'apparence, dit-il. L'art d'imiter est donc bien éloigné du vrai; et, s'il peut tout exécuter, c'est, semble-t-il, qu'il ne touche qu'une petite partie de chaque chose, et cette partie n'est qu'un fantôme. Nous pouvons dire par exemple que le peintre nous peindra un cordonnier, un charpentier ou tout autre artisan sans connaître le métier d'aucun d'eux; il n'en fera pas moins, s'il est bon peintre, illusion aux enfants et aux ignorants, en peignant un charpentier et en le montrant de loin, parce qu'il lui aura donné l'apparence d'un charpentier véritable.

Platon









NB______________________________

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TEORIA DELLA SICILIA
introduzione di Manlio Sgalambro

"Là dove domina l'elemento insulare è impossibile salvarsi. Ogni isola attende impaziente di inabissarsi. Una teoria dell'isola è segnata da questa certezza. Un'isola può sempre sparire. Entità talattica, essa si sorregge sui flutti, sull'instabile. Per ogni isola vale la metafora della nave: vi incombe il naufragio. Il sentimento insulare è un oscuro impulso verso l'estinzione. L'angoscia dello stare in un'isola come modo di vivere rivela l'impossibilità di sfuggirvi come sentimento primordiale. La volontà di sparire è l'essenza esoterica della Sicilia. Poiché; ogni isolano non avrebbe voluto nascere, egli vive come chi non vorrebbe vivere: la storia gli passa accanto con i suoi odiosi rumori ma dietro il tumulto dell'apparenza si cela una quiete profonda. Vanità delle vanità è ogni storia. La presenza della catastrofe nell'anima siciliana si esprime nei suoi ideali vegetali, nel suo taedium storico, fattispecie del nirvana.La Sicilia esiste solo come fenomeno estetico. Solo nel momento felice dell'arte quest'isola è vera"




































LA TOILE DU MAITRE

La toile du maitre
Mesure deux mètres
Cinquante centimètres.

La toile du maitre
Ne convient peut-être
Qu'à celui qui l'a faite.

Des mains de toutes les couleurs,
Des fleurs étranges
Qui changent de visage
Qui changent de paysage.

On dirait qu'il a voulu
Représenter le ciel
De son lit.
On dirait qu'il a laissé
Tomber des ailes
Sur ta vie.

Puisqu'il a voulu faire
Le monde à son idée,
Les yeux fermés
Le plus simple est encore
De ne rien lui donner
Mais de lui pardonner,
Oui, de lui pardonner,
Lui pardonner,
Oui, de lui pardonner.

La toile du maitre
Mesure deux mètres
Cinquante centimètres.

La toile de maitre
A comme diamètre
Six mille kilomètres.

Des mains de toutes les couleurs,
Des fleurs étranges
Qui changent de visage
Qui changent de paysage.
Peut-être que son oeuvre
Serait refusée
Dans les musées
Mais il faut que chacun
Puisse s'y amuser.

Puisqu'il nous a dépeint ce monde,
Qu'il a peint chaque matin,
Le plus simple est encore
De s'y abandonner
Et de lui pardonner,
Oui, de lui pardonner,
Lui pardonner,
Oui, de lui pardonner.

Des mains de toutes les couleurs,
Des fleurs étranges
Qui changent de visage,
Qui changent de paysage...

Gérard Manset














.

LES RAYONS DE LA ROUE

Trente rayons convergent au moyeu.
Mais c’est le vide médian qui fait avancer le char.
Un vase est fait d’argile
Mais c’est son vide qui le rend propre à l'usage.
Une demeure est faite de pleins percés de portes et de fenêtres,
Mais c’est leur vide qui la rend habitable.

Ainsi, l’homme construit des objets,
mais c’est le vide qui leur donne sens.
C’est bien le manque qui donne la raison d’être.

Lao Tseu



























































L'ABITO DI COSTANZA

Prima che divenisse
candido come un giglio,
portò nelle profonde
fibre
tutte le conseguenze
dei colori.
Le macchie dei pittori.

Maria Grazia Nigi


















































































____________________________________________________________
____________________________________________________________
POEME A CONTRE TEMPS

rien de plus
pour s’époumoner
en délayant le ciel d’un vol de cyclamen
destitution aphrodisiaque de lune ébahie
je cherche le subterfuge despotique
de l’instant impossible
elle s'ébroue dans une cascade sans risque
sous la catapulte dodécaèdre d'un soubresaut épileptique
fière du tapage révolue de son inexistence

G.AdC

MERCI POUR LEURS CONTRIBUTIONS A :

MERCI POUR LEURS CONTRIBUTIONS A :
Franco Battiato

Angèle Paoli

Jean-Toussaint Desanti

Déborah Heissler

Marie Uguay

Maria Grazia Nigi

Manlio Sgalambro

Léo Ferré

Roberto Kunstler

Christophe Bevilacqua

Patricia Barber

Gérard Manset

Mao Zedong

Platon

Lucio Dalla chante : Le Rondini

Lucio Dalla chante : Le Rondini
cliquer sur son portrait ci-dessus pour l'ecouter

Le texte:

LE RONDINI

Vorrei entrare dentro i fili di una radio
E volare sopra i tetti delle città
Incontrare le espressioni dialettali
Mescolarmi con l’odore del caffè
Fermarmi sul naso dei vecchi mentre leggono i giornali
E con la polvere dei sogni volare e volare
Al fresco delle stelle,, anche più in là


Sogni, tu sogni nel mare dei sogni.

Vorrei girare il cielo come le rondini
E ogni tanto fermarmi qua e là
Aver il nido sotto i tetti al fresco dei portici
E come loro quando è la sera chiudere gli occhi con semplicità.
Vorrei seguire ogni battito del mio cuore
Per capire cosa succede dentro
e cos’è che lo muove
Da dove viene ogni tanto questo strano dolore
Vorrei capire insomma che cos’è l’amore

Dov’è che si prende, dov’è che si dà

Sogni, tu sogni nel cielo dei sogni.


Lucio Dalla

WEB TV

SOLLERS / PORTZEMPARC

JAZZ et ANTHROPOLOGIE

  • Free jazz/Black power
PORTRAIT D’ERIC COSTELLO, PRODUCTEUR PHONOGRAPHIQUE DES ANNEES 70

Une tache de soleil éclaire le couvre-lit, les chiffres sur le cadran du réveil scintillent. Dans la chambre, la lumière crue estompe le contraste du lit avec le parquet. Eric écarquille les yeux, ses tempes palpitent de migraine, sa bouche est pâteuse, il a la nausée. il murmure : "Merde ce mal au crâne, j'ai trop bu hier soir, fameuse sa coke… quel talent celle-là … Incident nucléaire à Fessenheim, bof ils nous font le coup de Three Miles Island, qu'est-ce que j'en ai à braire…"
Dans la rue, le brouhaha de la circulation se fait insistant, la radio grésille un spot publicitaire sur une musique des îles, elle enfonce dans son crâne les effluves d'un bain moussant. Il déteste les réveils forcés. Le pétrole se fait rare. En Afrique, les Généraux paranoïaques s'arrachent la palme au festival du crime. Les Chinois sont aux portes de Hanoï. Bob Dylan agonise de leucémie dans un hôpital californien. Mike Jagger vient de disparaître dans un accident d'avion. Il s'en réjouit. Le monde est malade, overdoses de médias, il en a assez des idées vieilles, il préfère la dérision.
Arrivé dans le hall de l'immeuble, il pousse la porte de l'ascenseur et s'arrête longtemps silencieux devant la glace. Il pose pour la postérité, mais son silence intérieur est fracassant. Il refuse d'être ce qu'il est vraiment, il se condamne lui-même au paraître.
Il ajuste encore une fois sa mince cravate sombre en serrant bien fort le petit nœud qui contraste avec le col étriqué de sa chemise saumon. Son pantalon de cuir très serré et volontairement trop court laisse voir ses chaussettes blanches dans des mocassins larges. Sur le revers de sa veste en tweed large aux épaules étriquées en bas, il règle une dernière fois le badge clignotant que lui a ramené un musicien de Los Angeles. De sa main gauche pend un attaché case en cuir noir et fermeture acier. Il s'admire en ramenant ses cheveux courts sur les tempes et pense qu'à défaut de mourir il lui faut vivre devant un miroir, c'est un oppositionnel lucide, son maintien outré dans le monde est un défi affiché. Il ne revendique aucune cohérence profonde, il est cohérent en tant que personnage. Personnage privé de règles, livré aux instants, aux jours qui passent, à la sensibilité dispersée. Ce rôle suppose un public. L'existence, il ne la reconnaît que dans le visage des autres, les autres sont son miroir.
Il pousse la porte, on entend un rythme très carré qui vient du sous-sol. Il descend les marches et arrive dans le salon qui fait face à la cabine de son. Agnès assise les jambes croisées dans un fauteuil modern-style boit un café dans un gobelet en plastique en lisant Best.Il ouvre la porte de la cabine en écrasant sa cigarette dans le cendrier sur la table basse. Le son de la batterie s'amplifie et les coups réguliers de la basse font trembler l'espace assez réduit de la cabine.-"Salut Christophe ! alors qu'est ce que ça donne cette rythmique !?"Christophe est juché sur un tabouret à dossier, penché sur sa console de mixage. Le visage fatigué, il fume une cigarette, il a travaillé toute la nuit. Chaque coup de grosse caisse ébranle les cercles en caoutchouc des boomers, au-dessus de la table constellée de boutons gradués les voyants rouges s'allument alternativement.
- "Mets un peu moins de réverbe sur la voix et monte un peu la Charley… attends, attends, je vais téléphoner".Il attrape le combiné et compose un numéro, il attend un long moment, personne ne répond. Christophe a baissé le volume, le magnéto défile en sourdine un chorus de saxophone, puis la voix de Billie reprend le refrain …
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Billie Holiday, c’est ni rétro ni vintage, c’est de l’âme pure qui pleure tout le temps … jusqu’à la fin des temps !

G.AdC

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ANGELE PAOLI

ANGELE PAOLI
TERRES DE FEMMES

NATHALIE RIERA

NATHALIE  RIERA
LES CARNETS D'EUCHARIS

NADEGE VIDAL

NADEGE VIDAL
AUTOUR DES TAUREAUX

MICHEL VAUTIER

MICHEL VAUTIER
LE SITE AMI DE MV, PLASTICIEN-SCENOGRAPHE.

LE WEB CULTUREL

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Plus de mille sites de qualité, multilingue

ROBOT

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ECOUTER LA DEFINITION DE L ‘AQUATINTE LUE PAR UN ROBOT !

L'ACTUALITE CULTURELLE : ___________________________________

"Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures"
______________________________________ Proverbe africain







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L'actualité culturelle en continue en cliquant sur la rubrique de son choix ! Ci-dessous:

___ Mario Schifano

___ Mario Schifano
(1934 –1998 ) I futuristi, 1973

de Pierre Puget Architecte baroque à Marseille, douze photographies en noir et blanc de G.AdC

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NAVIGUER COMME IL SE DOIT

coloquinte eperdue
en acanthe sterile
du chapiteaux idiot tu destitues l’oracle
tandis qu’impassible la nef glisse sur l’ horizon factice
prépondérance de l’alcool singulier
le voyage à l infinie déchante les troubadours
sortilèges de la lactescence incendiés des cieux circonspects


G.AdC

_______ A I X * L I B ® I S - 2 0 0 8 _______

Ma photo
Guidu Antonietti di Cinarca
Aix en Provence, France
Architecte libéral, Photographe, Artiste plasticien à Aix en Provence _______________________________________ "Je ne vois pas ce que je vois, rares sont les moments où je vois vraiment ce que j'ai devant moi ; mais j'invente, je contamine, je projette la fiction de ma propre vie dans l'espace du monde qui est en moi. Voir c'est avoir des visions." Daniel Jeanneteau
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La RMN

La RMN
pour tous les amateurs d'Art ...
GUIDU /Vidéo-interview 1

GUIDU /Vidéo-interview 2

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TOUTES LES AQUATINTES : arborescence

  • ▼  2008 (241)
    • ►  mars 2008 (30)
    • ►  avril 2008 (73)
    • ►  juin 2008 (25)
    • ►  juillet 2008 (32)
    • ►  août 2008 (47)
    • ►  septembre 2008 (17)
    • ▼  novembre 2008 (16)
      • JAUNE POUR TOI
      • INAUDIBLE
      • LA NOTE ROUGE
      • TU SAVAIS PEINDRE LA LUMIERE
      • J'AI MAL A TON ABSENCE
      • TERRAGNI
      • __________________________________________________...
      • DOUBLE SIX / F
      • DOUBLE SIX / E
      • DOUBLE SIX / D
      • DOUBLE SIX / C
      • DOUBLE SIX / B
      • __________________________________________________...
      • __________________________________________________...
      • PARCOURIR L’EXPOSITION-CATALOGUE
      • AQUATINTES ( de l'italien acqua -eau- et tinta -...
    • ►  décembre 2008 (1)

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CONTINUER la consultation du catalogue _____________________________________

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TRIBUTE TO JOHN COLTRANE !

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J.C by Robert Casumbal

Découvrez John Coltrane Quartet!
Le compositeur et improvisateur le plus passionné et sincère que l'Univers n'est jamais porté. Celui qui a mené la musique vers une nouvelle dimension en connexion directe avec la Vie elle même, cette réalité où l'on ne peut tricher. Le plus révolutionnaire des saxophonistes de jazz pour qui ne comptaient que la musique et une quête spirituelle entamée au lendemain d’un éprouvant sevrage.

John Coltrane Quartet 1962.
John Coltrane tenor saxophone, McCoy Tyner piano, Jimmy Garrison bass, Elvin Jones drums.

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OMAGGIO A MOHOLY-NAGY

OMAGGIO A MOHOLY-NAGY
Bácsborsod,1895 / Chicago, 1946

OMAGGIO A MANTEGNA

OMAGGIO A MANTEGNA
Isola di Carturo, 1431 / Mantova, 1506

OMAGGIO A PERUGINO

OMAGGIO A  PERUGINO
Città della Pieve, 1445 / Fontignano,1523

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