AQUATINTES ( de l'italien acqua -eau- et tinta -couleur- )
" La Fourmi " / Tribute to Arne Jacobsen, 1999. Hors commerce: collection privée.
#- QU’EST-CE QU‘UNE AQUATINTE NUMERIQUE? DEFINITION
"Procédé indirect de gravure très en vogue au 18ième siècle l'aquatinte permet de surprenants fac-similés
d'aquarelles car elle se prête très bien à l'impression en couleurs. Le graveur répand sur la planche de cuivre une poudre de résine qu'il
fixe en la chauffant légèrement. En mordant le métal, l'acide le creuse autour de chaque grain de résine, produisant ainsi des trous
minuscules, qui, en retenant l'encre, donnent l'apparence de lavis, c'est-à-dire de couleur étendue d'eau. La transposition de ce procédé
avec les outils électroniques donne des aquatintes numériques. Le présent site-catalogue vous en présente quelques-unes. A partir de la
"plaque originale ", le document numérique tel qu il est ici présenté, il s’agit d’imprimer l’aquatinte en utilisant les procédés
électroniques contemporains. Imprimantes à jet d’encres et ou laser, traceurs de plans, etc. Mais il ne suffit pas de presser un bouton, il
importe de paramétrer ses machines, ses couleurs, ses contrastes, ses textures, ses pixels; de trouver des bons supports, tissus ou papiers
divers ( ils sont nombreux ), il faut les choisir adéquates… quand le tirage est " satisfaisant" ( il faut en faire parfois des dizaines
pour obtenir celui qui convient ), il devient une œuvre originale et unique ( impossible à reproduire en l’état, tant les paramétrages sont
complexes, peu rationnels et donc in-renouvelables ) qu’il faut alors signer pour l’offrir ou la céder au collectionneur. Les épreuves
actuelles que nous tenons à votre disposition nécessitent d’être vues à l’œil nu, car leurs versions cathodiques, celles en ligne ci-dessous, sont
plus spectaculaires que sensibles."
Consulter son profil et lui écrire un EMAIL : =>ICI Navigation optimum_____________ INTERNET EXPLORER 7 Affichage_______________________PLEINECRAN=>F11
______________________________________________________ ______________________________________________________ "BIO" ___ Il est né en 1950 à Ajaccio, Corsica. Il a vécu en Corse à Marseille et Paris , vit et travaille maintenant à Aix en Provence où il y a son agence - Archipel Architectes Associes- : http://www.archipel-aix.com/ et très souvent rejoint, à Azzana au cœur de la montagne corse, la maison de ses aïeuls. Engagé dans la reconnaissance de l'identité de son peuple il revendique clairement son appartenance à la Nation Corse. Ses travaux de constructeur et de plasticien sont entièrement tournés vers laMéditerranée.
"EXPOS" ___ A l'automne 2000 ont pouvait voir ses images numériques en grand format à la"Fiesta des Suds"deMarseille. Récemment il a exposé auPalazzu Naziunalede Corti "Corse île de granit entre la liberté et la terreur" 33 aquatintes numériques ,sorte d'éloge de la beauté insulaire, écho d'un engagement politique en faveur de sa patrie, celle de Pasquale Paoli. Dans le cadre duPrintemps des poètes 2008il a exposé dans l'Espace Art contemporaindu prestigieuxDomaine Orenga de Gafforyà Patrimonio(Haute-Corse). les planches originales du recueil « Le Passeur de mélancolie » d’Angèle Paoli dont il a réalisé les illustrations.
Pour accéder aux séries en ligne en faisant défiler les images une à une, et avant de les agrandir,
cliquersurleurintitulégénériqueci-dessous.
L’ascenseur à droite permet également de les parcourir toutes .
ACTUELLEMENTDIX-HUIT SÉRIES SONT EN LIGNE,
soit 260œuvresà consulter à commenter ou à commander .
Pour un téléchargement rapide de la page d ‘accueil on a limité la visibilité immédiate à seulement à une vingtaine de posts. Pour naviguer de façon plus exhaustive il convient de cliquer autant que de besoin sur "Messages plus anciens ". On peut également se rendre en bas du site à la rubrique :
La date en jaunefigurant au début des rubriques correspond à la date de leur publication en ligne.La création de la toile peut être antérieure.
Les dimensions sont données en cm.
Prochainement d'autres séries seront visibles sur ce site.
Asuivre...
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Des œuvres uniques :
Le caractère unique des œuvres et reproductions à tirage limité sur les papiers " Hahnemühle " est attesté à l’aide d’un certificat d’authenticité . Ce document est sécurisé contre la falsification par la présence d’un filigrane et de fibres de sécurité fluorescentes. Sur chaque feuille est également inclus un autographe accompagné d'un hologramme numéroté. Un second hologramme, portant un numéro identique, peut être collé directement au verso de l’œuvre. Cette association d’un certificat et d’un hologramme garantit que chaque certificat d’authenticité se réfère à une seule œuvre.
L'origine des noms de papier:
Au XIVe siècle, la France possédait de nombreux moulins à papier qui fabriquaient des feuilles de formats différents. A cette époque, certains fabricants, notamment dans la région de Troyes, commençaient à réduire le format et l'épaisseur des feuilles dans le but de s'enrichir… ! En 1398, le bailli de Troyes, Louis de Tignonville, appuyé par le roi Charles VI rendit une ordonnance qui obligeait les "ouvreurs" à signer leur fabrication sous peine de confiscation…
Ainsi, jusqu'à la fin du XIVe siècle, chaque papetier employa un filigrane distinctif, propre à sa fabrication. Au cours des siècles qui suivirent, les papetiers les plus appréciés furent imités par l'ensemble des fabricants qui donnaient aux "formes" les noms des filigranes qu'ils portaient : Raisin, Jésus, Colombier, Grand Aigle, etc.
Les formats encore utilisés de nos jours :
Raisin : 50 x 65 cm Jésus : 56 x 75 cm Colombier : 63 x 90 cm Impérial : 80 x 60 cm Industrie : 91 x 66 cm Grand aigle : 105 x 75 cm ect...
Texte de présentation de l'exposition G.AdC. à la Fiesta des Suds Marseille2000 par Ed.S.
"Ici enMéditerranée en ce début de 3ième millénaire la cyber culture fait des ravages. Les latins lovers sur le retour y sont incapables d'accomplir totalement leurs rêves d'enfants. Ancrés depuis l'antiquité dans cette lumière si particulière ils ne cessent de cicatriser leurs autoportraits imaginaires. Les plus farouches, récusant la mondialisation, font parler Bill Gates avec l'accent de Pompéi.
Guidu Antonietti diCinarca est de ceux là. Il s'invente des plaques à graver, sans ciseaux ni acide. Il pointille le pixel au travers d'images cathodiques sur un PC dérivant sur le Web. Puis aidé des jets d'encres des traceurs de plans, il dresse les épures des chapelles Sixtinedu 21ème siècle. Il retrouve les gestes des artisans graveurs florentins qui en déchirant leurs épreuves imparfaites ne signent que celles irréprochables, destinées au public. Ses aquatintes numériques abandonnent le principe de la représentation du monde visible pour agir directement sur l'émotivité de l'âme par le pouvoir d'évocation des couleurs et des lignes. Elles agissent comme des slogans immédiats, dépouillés, qui tendraient à un expressionnisme subversifviolemment latin. Les éclats ainsi figurés, pures intentions abstraites gagnent en intuition ce qu'elles perdent éventuellement en rigueur. Elles n'expliquent rien, elles affirment que les faux-fuyants de maints secteurs prétendument en avance sur l'époque, nous privent des moyens dont nous voudrions disposer pour détruire l'aridité de nos solitudes actuelles.
Tandis que les nouvelles technologies laisseraient apparaître pour la première fois une perspective de bouleversement du désordre du vieux monde, pourquoi donc les plaisirs moindres seraient indignes d'attention ?"
En cet instant d'hébétude Le chuintement des conciliabules Cerclé de volutes bleuâtres Tisse un filigrane épique. Dans l'entrebâillement infime De la barrique mal sertie, J'entends la couleur se glisser, Ses arceaux mouchetés de phosphorescence Flamboient comme le fanal Oublié sur la grève. Avant de peindre le sourire de l'océan, J'ai regardé la teinte de tes paroles, Commissures grenat Allongées sur le sable, Elles s'infiltrent dans la déchirure Caressée par la vague là-bas.
G.AdC - 25 mai 1997______________________________________________________ ______________________________________________________
Vivre sans temps mort ! _____________
Dans la nuit noire de l'âme, il est toujours trois heures du matin.
Francis Scott Fitzgerald
La colonne ci-dessous contient des POEMES HOMMAGES CITATIONS CONTRIBUTIONS et des IMAGES ( certaines sont cliquables ... ) ! Vous pouvez la consulter jusqu'en bas, via l'ascenseur.____________________________________________________
Lechoixdes textes de la colonne ci-dessous est aléatoire . Ils peuvent être sans rapport "apparent" avec les images en regard. En effet l’anagramme de "poésie-images" est : "égoïsme-sépia" !
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Jamais un coup de dés …
Accrochage minutieux ...? / 2006...
Décrochage minutieux ...? / 2008...
L.C.PLASTICIEN DUSUD ?
En 1965, après avoir tracé les beaux espaces de la capitale d’un état démocratique du sud en Inde du nord nouvellement débarrassé du joug colonial, Le Corbusiercet homme du nord de tradition calviniste mourut dans la méditerranée, dans ses flots même, après une tragique noyade au Cap Martin, le 27 Août. Dans cette mer, bleuebien sur, mais multicolore aussi(couleur de vin, suivant le SicilienLeonardoSciascia, et rouge pourNicolas deStaël, leNiçoisd’adoption )qui avait enfanté des Parthénons polychromes, il le savait. Les couleurs avaient obsédé l’Architecte plasticien durant toute son existence, lui qui prétendait que les cathédrales étaient blanches. C’était en fait des couleurs du Sud!
G.AdC
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ATTENDRE
Revenir sur ses pas refaire le chemin des semailles s’imaginer la Cornouaille dans la brume de l’hiver en sirotant son grand soleil passereau étourdit étourneau en sommeil les pas sur les flots sillages récurrents lueurs d’argent sous des rayons de lune couleur de métal hypnotique hypothèse délavée dans le ciel de février fraîcheur surannée des ruelles impavides démarches éloquentes rêveries safranées abrupte congédiée certitudes acquises il est long le chemin du retour court l’exil volontaire et sérieuse l’esquive des Atlantes.
G.AdC ( 16 février 2009 )
L'INSULARITE VOUS DONNE A PENSER
L'insularité est l'unité d'un enfermement et d'une ouverture. La mer nous enveloppe et elle est aussi le chemin. Or un chemin qui ouvre et ferme, ça pose problème. D'une part, il faut prendre pied et donc s'y trouver. Et d'autre part, il faut y prendre essor, et s'en aller. A la fois s'en aller et rester. C'est la terre, l'air, la mer. Les gens que j'ai connus. La lumière. Et quelque chose qui concerne la philosophie : la précision des formes. Les formes, chez nous, sauf au grand soleil, sont précises, c'est la nuit, la lune se lève, les hauts promontoires se dessinent, les collines et aussi les golfes se dessinent. C'est le désir de la forme qui échappe à la brume.
Jean-Toussaint Desanti
LE DÉSERT DE LA VIE
Les vagues ondulées de la mer de sable Chantent le requiem de la vie. Dans le brouillard infatigable Le ciel se noie, couleur d'infini.
Dans ce désert sans lumière, Suffoque la verdure, Danse une belle statue de pierre, Que le temps abolie.
De gros nuages lourds couvrent le ciel De ce désert sans pluie, Soudain un battement éternel, Un cœur qui s’ouvre à la vie.
G.AdC
AMERICA
Christophe Colomb s’écria - Terre - Et il en fut ainsi AMERICA… Les navigateurs regardèrent droit vers l’occident Ils virent un détroit qui ne ressemblait à rien Et dans le lointain un rêve mental naquit AMERICA… Le soir sur la grève en une veillée de vin Le Génois resta seul à parler avec un gamin Il écouta la vielle histoire des hommes jaguar Ceux qui en guise de monnaie Se servaient des perles AMERICA… De retour au royaume d’Espagne À la Reine il annonça Il y a une terre qui si tu le veux Peut devenir un empire Mais il faut lui faire la guerre AMERICA… Combien de guerres devront nous faire encore Pour libérer le ciel et la mer… AMERICA…
Traduit et librement inspiré de AMERICA de Roberto Kuntsler par G.AdC
LAO-TSEU _____________________________
CELUI QUI A INVENTE LE BATEAU A AUSSI INVENTE LE NAUFRAGE. ___________________________________________________________
SOLSTICE INSTANTANE alanguie d’un sommeil réel le chat dans la froidure réclame la porte ouverte le ciel à la Tiepolo rougeoie comme il le fait rarement dans quelques jours les jours enfin rallongeront le temps viendra alors de dire aux peintres ce sont vos pinceaux qui rythment les saisons et n’en déplaise aux critiques vos traces que l’on croient trop souvent sans signification valent bien ce rai de lueur au couchant d’occident
G.AdC (20 décembre 2008)
INCOMMENSURABLE interminable rhapsodie tendue sur le vide vertige simultané d’obsessions récurrentes sur l’horizon factice de l’avenir supposé la mer à cet endroit s’abîmait de magnificence récusant les présages des prophètes de l’infini il fallut bien admettre que l’abstraction proférée au front des marins signifiait l’universelle condition des humains
G.AdC
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LE DOUBLE NEUF (*)
L'être humain vieillit vite et non pas la nature tous les ans revient le Double-neuf cette année pour le Double-neuf sur les champs de bataille l'arôme des fleurs d'or s'exhale encore plus pur
chaque année en son temps souffle le vent d'automne ce n'est pas la splendeur du printemps c'est plus beau que l'éclat du printemps aux confins du fleuve et du ciel s'étend l'immensité du givre.
Mao Zedong (octobre 1929)
(*) Le "double-neuf" est une fête traditionnelle en Chine, qui tombe le neuvième jour du neuvième mois du calendrier lunaire d'où son nom. On aimait ce jour là gravir des hauteurs et admirer les fleurs d'or, c'est-à-dire les chrysanthèmes. Rappelons que les chrysanthèmes, en Chine, n'ont pas la signification funèbre qu'on leur donne chez nous.
Ce sont de drôles de types qui vivent de leur plume Ou qui ne vivent pas c'est selon la saison Ce sont de drôles de types qui traversent la brume Avec des pas d'oiseaux sous l'aile des chansons
Leur âme est en carafe sous les ponts de la Seine Leur sous dans les bouquins qu'ils n'ont jamais vendus Leur femme est quelque part au bout d'une rengaine Qui nous parle d'amour et de fruit défendu
Ils mettent des couleurs sur le gris des pavés Quand ils marchent dessus ils se croient sur la mer Ils mettent des rubans autour de l'alphabet Et sortent dans la rue leurs mots pour prendre l'air
Ils ont des chiens parfois compagnons de misère Et qui lèchent leurs mains de plume et d'amitié Avec dans le museau la fidèle lumière Qui les conduit vers les pays d'absurdité
Ce sont des drôles de types qui regardent les fleurs Et qui voient dans leurs plis des sourires de femme Ce sont de drôles de types qui chantent le malheur Sur les pianos du cœur et les violons de l'âme
Leurs bras tout déplumés se souviennent des ailes Que la littérature accrochera plus tard A leur spectre gelé au-dessus des poubelles Où remourront leurs vers comme un effet de l'Art
lls marchent dans l'azur la tête dans les villes Et savent s'arrêter pour bénir les chevaux Ils marchent dans l'horreur la tête dans des îles Où n'abordent jamais les âmes des bourreaux
lIs ont des paradis que l'on dit d'artifice Et l'on met en prison leurs quatrains de dix sous Comme si l'on mettait aux fers un édifices sous prétexte que les bourgeois sont dans l'égout
Léo Ferré
J'AI VIDE MON GRENIER
Plutôt que de traîner Mauvaise poésie D'ambiances surannées En intérieurs cosy
Plutôt que d'enfoncer Dernière fantaisie Les portes du passé Je cultive l'amnésie
J'ai vidé mon grenier Fait voler la poussière Les photos les papiers Et mes amours d'hier
J'ai vidé mon grenier Sur un coup de colère Appelé les chiffonniers Et pas les antiquaires
D'aventurier lettré J'ai la fleur au fusil Le goût des plats poivrés Et de revenez-y
Mais au lieu de donner Passions et jalousie Dans les souvenirs fanés Je cultive l'amnésie
J'ai vidé mon grenier
Aux chanteurs de Littré A la page jazzy J'aime mieux les déchirés Qui font dans l'hérésie
Mais au lieu de tourner Mes yeux paparazzi Vers de glorieux aînés Je cultive l'amnésie
Marc Estève
DALLA PACE DEL MARE LONTANO
Dalla pace del mare lontano Fino alle verdi e trasparenti onde Dove il silenzio non ha più un richiamo E tutto si confonde Dalle lagune grigie e nere Dal faticare senza riposo Dalla sete alla fame allo spavento Al più segreto tormento Avemmo padri avemmo madri Fratelli amici e conoscenti Ed imparammo a dare un nome nuovo Ai nostri sentimenti E così un giorno a camminare Sopra la terra sotto al sole avaro Per un amore che sembrava dolce E si è scoperto amaro Ma è solo un'eco nel vento Nel vento che mi risponde Venga la pace dal mare lontano Venga il silenzio dalle onde E in mezzo al mare c'è un punto lontano Molto lontano dalle case e dal porto Dove la voce delle cose più care E' solo un ricordo Ma da quel punto in poi Non si distingue più La linea d'ombra confonde Ricordi e persone nel vento Avemmo padri avemmo madri Fratelli amici e conoscenti Ed imparammo a dare un nome nuovo Ai nostri sentimenti E così un giorno a camminare Sopra la terra sotto al sole avaro Per un amore che sembrava dolce E si è scoperto amaro Ma è solo un'eco nel vento Nel vento che mi risponde Venga la pace dal mare lontano Venga il silenzio dalle onde
Roberto Kunstler
I CAMBIAMENTI DEL MONDO
Qualsiasi lontananza è una distanza Qualsiasi convinzione è un'opinione Per ogni monumento c'è dietro un uomo E non esiste amore senza perdono La vita è sentimento E passano le ore Su questa strada che rifarei Ora per sempre Domandarmi l'esistenza Mentre passa e se ne va Ora per sempre Superando i compromessi Della quotidianità Senza aspettare i cambiamenti del mondo E tornerà la notte nella mia stanza Saranno lampi e tuoni in lontananza Ricorderò il tuo nome e le tue mani Poi svanirò nei sogni fino a domani Sognando un altro mondo Tu lasciami dormire Poi fammi entrare nei sogni tuoi Ora per sempre Come stelle appese al cielo Amanti per l'eternità Ora per sempre Superando i compromessi Della quotidianità Senza aspettare i cambiamenti del mondo
Roberto Kunstler
NEIGE INCANDESCENTE
l'Internet est un trou, un réseau transparent, une pénombre, un jeu de lumières. On navigue sur le néant, pixel d'une neige incandescente, d'un nombre sans ombre, du temps sans espace, dans l'espace, tant on prend le temps... Nous sommes les esclaves de notre clavier ergonomique et nous sommes fiers de pouvoir ainsi survivre... en écoutant l'un, conscient de l'autre, dans le néant de l'infini, le nez au vent, comme sous les auvents du temps, de temps en temps !
G.AdC
LAO-TSEU________________________________
LA SEULE FACON D'ACCOMPLIR C'EST D'ETRE. ______________________________________________________________
AUTOPORTAITS
Il fallait bien parfois que le soleil monte un peu de rougeur aux vitres pour que nous nous sentions moins seuls il y venait alors quelque souvenir factice de la beauté des choses et puis tout s'installait dans la blancheur crue du réel qui nous astreignait à baisser les paupières pourtant nous étions aux aguets sous notre éblouissement espérant une nuit humble et légère et sans limite où nous nous enfoncerions dans le rêve éveillé de nos corps
Marie Uguay
REVEIL MARTEAU
Ce matin pas de réveil matin Et c'est tant mieux, Demain nous serons deux Parmi les discours vertigineux Des cathédrales byzantines. Sur un navire drapé de voiles latines, Tu caresseras les planches du débarcadère Pour saluer la mer de Palestine. Ramène ton sac bleu marine, Et avant de mettre pied à terre Oublie pour toujours les fusiliers marins.
G.AdC
LA PROTECTION DES PIERRES « La protection des pierres le mouvement emprunt au plus bas des cieux Fragile toute autre beauté quand bien même la clarté des signes serait une promesse Mais n’est-ce pas là ce que tu désirais ? quand nulle phrase n’est dite sinon le sentiment qu’a puissance l’exil encore » Déborah Heissler
NOIR et BLANC (nb)
se dit "bianco e nero" en italien !
ROUGES DE CHINE
Poésies et photographies
INTROSPECTION
matin incertain festin révolu soleil libidineux oiseau écorché si tu savais dire la beauté du monde tu empaillerais tes songes tu scierais de l’azur tu irais à Carthage embrasser les frontières dérouler le jasmin équarrir les astres multilingues illogiques tu ne sais pas si l’enfer est au lointain tu sais que le présent est rare dans les instants de poussière
G.AdC
INTERDIT SENSé !
Bleu est la couleurs de mon âme Le sens de ma vie est un interdit sensé Nocturne est ma vision du Monde Sinueuse la route derrière moi Lumineux est ce sentier que je suis Vers les miens ce chemin me mènera
G.AdC
CIORAN ________________________________
A QUOI BON FREQUENTER PLATON QUAND UN SAXOPHONE PEUT AUSSI BIEN VOUS FAIRE ENTREVOIR UN AUTRE MONDE ?_____________________________________________________________
COMME UN CADAVRE EXQUIS
Dans des combles silencieux Le silence d’un bonheur sans partage, Par une voie du manque, Comme la perturbation d’une fête Se décide à vider la fanfare Pour éclairer de néons la charge des absents !
Respirer un soir aux bras d’une garce Le derrière des souris en guise de muses, Ses seins je les connais , et je m y lance ! Ovide a coincé ses doigts dans la trappe Et trois fois lui aussi s’y lance !
Les mutins rutilants du bateau qui n’arrive pas, Le schiste qui s’use aux pieds des anars, Le lent état de la prise tout contre la chape des tas, Comme mes mots, n’ont pas d’essence , Ils ne sont que des lignes ! Dis moi chantre bleue ou tu courres toi sans amour ?
G.AdC ( 7 février 2002 )
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CRITIQUES D’ART
Analyse de tableaux
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TAO
Désespoir amertume désespoir, Ils pensaient pouvoir de la sorte Braver la marche des siècles, Mais les siècles passent trop lentement. En recherchant l'immortalité Ils ont découvert la poudre, Il n'y a qu'un seul hasard Et cela ne sert à rien de mettre Le nom des dynasties au pluriel, "Song" ne prendra jamais d'S, Multiplier pour trouver la voie Est contraire à l'harmonie Le Tao est singulier c'est le grand tout universel, Sa découverte finit toujours par être détonante. G.AdC
DANSONS LA GIGUE J'aimais surtout ses jolies yeux, Plus clairs que l'étoile des cieux, J'aimais ses yeux malicieux.
Dansons la gigue! Elle avait des façons vraiment De désoler un pauvre amant, Que c'en était vraiment charmant!
Dansons la gigue! Mais je trouve encore meilleur Le baiser de sa bouche en fleur, Depuis qu'elle est morte à mon cœur.
Dansons la gigue! Je me souviens, je me souviens Des heures et des entretiens, Et c'est le meilleur de mes biens.
Dansons la gigue!
Patricia Barber .
LES FEMMES DU FLEUVE
en 25 instants
UN SINGE EN HIVER tendancieux le temps s’étire inlassable sur les sables de ses incertitudes
murs à ciel ouverts dans le désert des palabres un par un ils virevoltent les songes radieux dans l’absence circonstanciée des émois pacotilles poussières de pas esquissés
elle
dessine
des promesses d’avenir sur ses sentes à perte de vue les chemins méconnus ensorcellent les palans la neige à minuit s’ébahit de sarabandes outrées le ciel flamboyant de ses couleurs écalures déteint par-delà les paupières en prières abolies là ici partout je l’attends à des années-lumière de ma géographie j’irai où elle sera seul et en sa compagnie d’un sourire pétrifié incertain cobalt abasourdi Babylone scarifié étranger reconnu
je suis j’en suis
doute avéré sans raisons apparentes à contre-pente du haut des sentinelles cantilènes stroboscopiques
irradié pour toujours maintenant le présent se conjugue en conjuration elliptique
j'y suis G.AdC
LA PORTA DELLO SPAVENTO SUPREMO
Quello che c'è ciò che verrà ciò che siamo stati e comunque andrà tutto si dissolverà Nell'apparenza e nel reale nel regno fisico o in quello astrale tutto si dissolverà
Sulle scogliere fissavo il mare che biancheggiava nelll'oscurità tutto si dissolverà
Bisognerà per forza attraversare alla fine la porta dello spavento supremo
La porta dello spavento supremo (il sogno)
Il nulla emanava la pietra grigia e attorno campi di zafferano passavano donne bellissime in sete altere ...
Manlio Sgalambro
LAO-TSEU ______________________________
INUTILE D'ENSEIGNER AUX SINGES A GRIMPER AUX ARBRES. _____________________________________________________________
KEITH JARRETT " LE" MAGICIEN
Interview par Paola Genone
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MICHEL PETRUCCIANI par - Esprits Nomades -
(1962-1999) "Plus petit qu’un piano, plus grand que la musique"
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SAGA POUR DEBORAH Sur le clavier Des vagues blanches Ont déferlé En avalanches Dans le piano Mes rêves d'ivoire Comme un jet d'eau Sont dérisoires
Refrain :
Mais dis-moi pourquoi ma Déborah, Sur ton passage candide Cette saga de paysages A le goût du suicide
Sur les collines Le soleil rouge Fait des épines Des raies qui bougent Tes yeux gris bleus Sur le carrefour Disent une banlieue En contre jour
Refrain
Mes mains tiennent A bout portant La porcelaine Du volant Seul en déroute Sur les antennes Comme l'autoroute Je me promène
Refrain
La nuit tu hantes Bien trop baroque Très décadente Mes airs de rock Rêves lunatiques Sourires nacrés Comme une musique Pour t'oublier
Refrain
Quand il fera noir Sur Monaco Tu iras t'asseoir Sur mon tombeau Et avec regret Tu comprendras L'absurdité De ma saga
Final : Et tu verras pourquoi Oh Déborah Sur ton passage candide Cette saga de paysages Avait le goût du suicide.
G.AdC
. CONCERTO DE L'ATLANTIDE
Dans le studio tout éclairé Le piano fait le gros dos, Tout seul je m'y suis installé. Ecoute, écoute, un concerto. La lumière blanche a décliné, Le clavier en éventail A les lèvres écarquillées. Regarde, regarde, le corail.
Répétition, Notes égrainées, Orchestration Acidulée, De l'eau qui coule En gouttes de jade, Un son de houle Comme une cascade. Un seul accord en mi-mineur Ma voix à peine éraillée, Une mélodie du malheur. Danses, danse, ma destinée. Cette sonorité me fascine, Une harmonie de l'Atlantide, Des effets de cocaïne. Chante, chante c'est splendide.
Mes boots bleues sur les pédales, Le reflet des projecteur En un climat de récital. Pense, pense, au bonheur. Les doigts légers sur de l'ivoire Retiennent la course des heures. Vienne, vienne, la gloire.
G.AdC
ESTATE SENZA TE
Castelli di sabbia che sbatto giu. Su questa spiagga Dov’eri tu L’estate junta ma senza te. Il sole bruccia ma non per me.
Chi mi dira dove l’amore che non o piu. Se non tornerai quaggiu che cosa faro di me.
La barca sta legata al molo. Io le daro la liberta. Alla deriva, ch’andro da solo. L’amore mio non chi sara.
Chi mi dira dove l’amore che non o piu. Se non tornerai quaggiu che cosa faro di me.
Castelli in aria cadutti giu. Mi resta solo la fantasia. Diseno un viso. Sei sempre tu. Arriva un onda, ti porta via.
Chi mi dira dove l’amore che non o piu. Se non tornerai quaggiu che cosa faro di me.
Christophe Bevilacqua 1967
PACE / PAIX
EN TERRES SAINTES
CHEEEEESE !
Ciaooooooo!!!! ...
MAUVAIS PRESAGE
Citadin pacotille baladin cristallin naviguant céleste elle sillonnait le ciel en vagues exquises persuadées de ralentir les astres les comètes pourtant raillaient sa déraison au Solstice elle m‘avait donné rendez-vous passementier roturier je l’y attendais la saison s’arrêta sans prévenir son sillage figé en un éclair signa ma déconvenue elle ne vint pas indulgent par dérision savant par ignorance je n’avais pas su lui dire mon insuccès je ne la revis plus jamais cela me fut fatal et féal à mon destin funeste je sombrais dans d’infinies ténèbres.
'Le cinéma c’est l'Art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes'
BLEUDEPRUSSE
Le ciel par-dessus les toits s’étire pourpoint doré de Magellan du haut de Sirius Il contemple son visage halé de comète source claire son corps délié qui sinue sous les vents tièdes d'Orient sa traîne filante mille éclats qui draine son incandescence - Il est temps, dit-il, de restaurer le printemps de réinventer les dunes célestes de chanter l’énigme des attentes éperdues de rendre à leur légèreté initiale les mots de tisser l'instant des épousailles sous la lune
le soleil incertain ose quelques rires sur ces impromptus mais rôdé à ces battements de cœurs réguliers il sourit à ces fantaisies d'un mode mineur d'un temps autre d'une autre ronde sidérale
dédaigneuse elle lance son désir au firmament poursuit ses chimères folles devine la soif des hydres insatiables devance en jubilatoires inventions les divinités lasses
et lui pourpoint doré de Magellan il proclame la guerre aux sentiments informes s’abreuve aux rêves insulaires pourfend ses inconséquences récuse l’inaccessible divague au-delà des formes du plausible et des appels de l'infini hors d’haleine ils s'arrêtent
aux abords du fleuve séculaire une hermine furtive dépose sa trace dans les méandres de silice une fouine pas feutrés se faufile dans leurs hésitations officiants silencieux ils présentent leur offrande à l’étoile
une majuscule pour ornementer chaque vers un soupir posé entre deux notes une respiration pour alléger la phrase une larme salée lune fertile pour enluminer la page d’eau pure
bleu de Prusse
Angèle Paoli
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Venezia-Istanbul
Venezia mi ricorda istintivamente Istanbul stessi palazzi addosso al mare rossi tramonti che si perdono nel nulla. D' Annunzio montò a cavallo con fanatismo futurista quanta passione per gli aeroplani e per le bande legionarie che scherzi gioca all'uomo la Natura. Mi dia un pacchetto di Camel senza filtro e una minerva e una cronaca alla radio dice che una punta attacca verticalizzando l'area di rigore... ragazzi non giocate troppo spesso accanto agli ospedali. Socrate parlava spesso delle gioie dell'Amore e nel petto degli alunni si affacciava quasi il cuore tanto che gli offrivano anche il corpo: fuochi diferragosto. E gli anni dell'adolescenza pieni di battesimi e comunioni in sacrestia: Ave Maria.
Un tempo si giocava con gli amici a carte e per le feste si indossavano cravatte per questioni estetiche e sociali; le donne si sceglievano un marito per corrispondenza... L'Etica è una vittima incosciente della Storia: ieri ho visto due uomini che si tenevano abbracciati in un inemino di periferia... e penso a come cambia in fretta la Morale: un tempo si uccidevano i cristiani e poi questi ultimi con la scusa delle streghe ammazzavano i pagani. Ave Maria.
E perché il sol dell'avvenire splenda ancora sulla terra facciamo un po' di largo con un'altra guerra.
Franco Battiato
Clichés pour un cliché
Le charme d'un couché de soleil azuréen Le charme d'un azuréen couché au soleil Le charme d'un soleil couché dans l 'azur Un soleil de charme couché dans l’azur L’azur d’un soleil couché, charmant Un soleil d'azur charmé par le couchant En couchant dans l’azur des charmes Une couche d'azur pour un soleil de charme
G.AdC.
LUCIO FONTANA
luce e colore
UN SONGE RESOLU DE LUCIO FONTANA
Vigoureusement colorés d’absence Les cieux sous l’orage ployaient de déraison. Soudain un oiseau pétulant décida que l’illusion s’interromprait. Afin de sertir de vérité le mensonge non-dit, Il s’envola en une traînée bistre.
Cette trace était si incongrue que l’on crût que cesserait la dérision, Mais ce n’en était pas une, C’était plutôt une sorte de blessure Qui traçait sur la toile la preuve d’un irréfutable talent. Celui que seuls ceux qui sont nantis d’une mémoire résolue éprouvent. Qui sont-ils ? Combien sont-ils ? Deux, trois pas plus, Ceux pour qui l’amour est un feu sans cesse perceptible En dépit des cendres.
G.AdC ( 19 janvier 2009 )
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Photographe, artiste du regard ?
Ce qu’en dit Wikipédia .
ANGELE PAOLI
DANS LE CLAIR-OBSCUR DE LA PAGE
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OMAGGIO AI I FUTURISTI
VIVE L'AVENIR ... BIENTOT...
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PHOTOGRAPHIES DU VU-VECU
titres d’un ouvrage sous-titres d’un film en noir et blanc théâtre des certitudes paradoxe des doutes contradictions de l’audace divagations de l’énoncé proscription de l’adjectif refus de la subjectivité objectivité du ressenti numérologie de l’énumération accumulation du banal écriture du vu visions de la réalité l’exacte contraire de l’arbitraire la proclamation forcé du renoncement
G.AdC
REPRESENTER CE QUI EST ?
Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet ? Est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qui paraît tel qu'il parait; est-ce l'imitation de l'apparence ou de la réalité ? De l'apparence, dit-il. L'art d'imiter est donc bien éloigné du vrai; et, s'il peut tout exécuter, c'est, semble-t-il, qu'il ne touche qu'une petite partie de chaque chose, et cette partie n'est qu'un fantôme. Nous pouvons dire par exemple que le peintre nous peindra un cordonnier, un charpentier ou tout autre artisan sans connaître le métier d'aucun d'eux; il n'en fera pas moins, s'il est bon peintre, illusion aux enfants et aux ignorants, en peignant un charpentier et en le montrant de loin, parce qu'il lui aura donné l'apparence d'un charpentier véritable.
Platon
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SERENDRE EN BAS DEPAGE POUR LIREL’EX (AIX)LIBRIS! ________________________________________________
TEORIA DELLA SICILIA introduzione di Manlio Sgalambro
"Là dove domina l'elemento insulare è impossibile salvarsi. Ogni isola attende impaziente di inabissarsi. Una teoria dell'isola è segnata da questa certezza. Un'isola può sempre sparire. Entità talattica, essa si sorregge sui flutti, sull'instabile. Per ogni isola vale la metafora della nave: vi incombe il naufragio. Il sentimento insulare è un oscuro impulso verso l'estinzione. L'angoscia dello stare in un'isola come modo di vivere rivela l'impossibilità di sfuggirvi come sentimento primordiale. La volontà di sparire è l'essenza esoterica della Sicilia. Poiché; ogni isolano non avrebbe voluto nascere, egli vive come chi non vorrebbe vivere: la storia gli passa accanto con i suoi odiosi rumori ma dietro il tumulto dell'apparenza si cela una quiete profonda. Vanità delle vanità è ogni storia. La presenza della catastrofe nell'anima siciliana si esprime nei suoi ideali vegetali, nel suo taedium storico, fattispecie del nirvana.La Sicilia esiste solo come fenomeno estetico. Solo nel momento felice dell'arte quest'isola è vera"
LA TOILE DU MAITRE
La toile du maitre Mesure deux mètres Cinquante centimètres.
La toile du maitre Ne convient peut-être Qu'à celui qui l'a faite.
Des mains de toutes les couleurs, Des fleurs étranges Qui changent de visage Qui changent de paysage.
On dirait qu'il a voulu Représenter le ciel De son lit. On dirait qu'il a laissé Tomber des ailes Sur ta vie.
Puisqu'il a voulu faire Le monde à son idée, Les yeux fermés Le plus simple est encore De ne rien lui donner Mais de lui pardonner, Oui, de lui pardonner, Lui pardonner, Oui, de lui pardonner.
La toile du maitre Mesure deux mètres Cinquante centimètres.
La toile de maitre A comme diamètre Six mille kilomètres.
Des mains de toutes les couleurs, Des fleurs étranges Qui changent de visage Qui changent de paysage. Peut-être que son oeuvre Serait refusée Dans les musées Mais il faut que chacun Puisse s'y amuser.
Puisqu'il nous a dépeint ce monde, Qu'il a peint chaque matin, Le plus simple est encore De s'y abandonner Et de lui pardonner, Oui, de lui pardonner, Lui pardonner, Oui, de lui pardonner.
Des mains de toutes les couleurs, Des fleurs étranges Qui changent de visage, Qui changent de paysage... Gérard Manset
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LES RAYONS DE LA ROUE
Trente rayons convergent au moyeu. Mais c’est le vide médian qui fait avancer le char. Un vase est fait d’argile Mais c’est son vide qui le rend propre à l'usage. Une demeure est faite de pleins percés de portes et de fenêtres, Mais c’est leur vide qui la rend habitable. Ainsi, l’homme construit des objets, mais c’est le vide qui leur donne sens. C’est bien le manque qui donne la raison d’être. Lao Tseu
L'ABITO DI COSTANZA
Prima che divenisse candido come un giglio, portò nelle profonde fibre tutte le conseguenze dei colori. Le macchie dei pittori. Maria Grazia Nigi
rien de plus pour s’époumoner en délayant le ciel d’un vol de cyclamen destitution aphrodisiaque de lune ébahie je cherche le subterfuge despotique de l’instant impossible elle s'ébroue dans une cascade sans risque sous la catapulte dodécaèdre d'un soubresaut épileptique fière du tapage révolue de son inexistence
G.AdC
MERCI POUR LEURS CONTRIBUTIONS A :
Franco Battiato
Angèle Paoli
Jean-Toussaint Desanti
Déborah Heissler
Marie Uguay
Maria Grazia Nigi
Manlio Sgalambro
Léo Ferré
Roberto Kunstler
Christophe Bevilacqua
Patricia Barber
Gérard Manset
Mao Zedong
Platon
Lucio Dalla chante : Le Rondini
cliquer sur son portrait ci-dessus pour l'ecouter
Le texte:
LE RONDINI
Vorrei entrare dentro i fili di una radio E volare sopra i tetti delle città Incontrare le espressioni dialettali Mescolarmi con l’odore del caffè Fermarmi sul naso dei vecchi mentre leggono i giornali E con la polvere dei sogni volare e volare Al fresco delle stelle,, anche più in là
Sogni, tu sogni nel mare dei sogni.
Vorrei girare il cielo come le rondini E ogni tanto fermarmi qua e là Aver il nido sotto i tetti al fresco dei portici E come loro quando è la sera chiudere gli occhi con semplicità. Vorrei seguire ogni battito del mio cuore Per capire cosa succede dentro e cos’è che lo muove Da dove viene ogni tanto questo strano dolore Vorrei capire insomma che cos’è l’amore Dov’è che si prende, dov’è che si dà
PORTRAIT D’ERIC COSTELLO, PRODUCTEUR PHONOGRAPHIQUE DES ANNEES 70
Une tache de soleil éclaire le couvre-lit, les chiffres sur le cadran du réveil scintillent. Dans la chambre, la lumière crue estompe le contraste du lit avec le parquet. Eric écarquille les yeux, ses tempes palpitent de migraine, sa bouche est pâteuse, il a la nausée. il murmure : "Merde ce mal au crâne, j'ai trop bu hier soir, fameuse sa coke… quel talent celle-là … Incident nucléaire à Fessenheim, bof ils nous font le coup de Three Miles Island, qu'est-ce que j'en ai à braire…" Dans la rue, le brouhaha de la circulation se fait insistant, la radio grésille un spot publicitaire sur une musique des îles, elle enfonce dans son crâne les effluves d'un bain moussant. Il déteste les réveils forcés. Le pétrole se fait rare. En Afrique, les Généraux paranoïaques s'arrachent la palme au festival du crime. Les Chinois sont aux portes de Hanoï. Bob Dylan agonise de leucémie dans un hôpital californien. Mike Jagger vient de disparaître dans un accident d'avion. Il s'en réjouit. Le monde est malade, overdoses de médias, il en a assez des idées vieilles, il préfère la dérision. Arrivé dans le hall de l'immeuble, il pousse la porte de l'ascenseur et s'arrête longtemps silencieux devant la glace. Il pose pour la postérité, mais son silence intérieur est fracassant. Il refuse d'être ce qu'il est vraiment, il se condamne lui-même au paraître. Il ajuste encore une fois sa mince cravate sombre en serrant bien fort le petit nœud qui contraste avec le col étriqué de sa chemise saumon. Son pantalon de cuir très serré et volontairement trop court laisse voir ses chaussettes blanches dans des mocassins larges. Sur le revers de sa veste en tweed large aux épaules étriquées en bas, il règle une dernière fois le badge clignotant que lui a ramené un musicien de Los Angeles. De sa main gauche pend un attaché case en cuir noir et fermeture acier. Il s'admire en ramenant ses cheveux courts sur les tempes et pense qu'à défaut de mourir il lui faut vivre devant un miroir, c'est un oppositionnel lucide, son maintien outré dans le monde est un défi affiché. Il ne revendique aucune cohérence profonde, il est cohérent en tant que personnage. Personnage privé de règles, livré aux instants, aux jours qui passent, à la sensibilité dispersée. Ce rôle suppose un public. L'existence, il ne la reconnaît que dans le visage des autres, les autres sont son miroir. Il pousse la porte, on entend un rythme très carré qui vient du sous-sol. Il descend les marches et arrive dans le salon qui fait face à la cabine de son. Agnès assise les jambes croisées dans un fauteuil modern-style boit un café dans un gobelet en plastique en lisant Best.Il ouvre la porte de la cabine en écrasant sa cigarette dans le cendrier sur la table basse. Le son de la batterie s'amplifie et les coups réguliers de la basse font trembler l'espace assez réduit de la cabine.-"Salut Christophe ! alors qu'est ce que ça donne cette rythmique !?"Christophe est juché sur un tabouret à dossier, penché sur sa console de mixage. Le visage fatigué, il fume une cigarette, il a travaillé toute la nuit. Chaque coup de grosse caisse ébranle les cercles en caoutchouc des boomers, au-dessus de la table constellée de boutons gradués les voyants rouges s'allument alternativement. - "Mets un peu moins de réverbe sur la voix et monte un peu la Charley… attends, attends, je vais téléphoner".Il attrape le combiné et compose un numéro, il attend un long moment, personne ne répond. Christophe a baissé le volume, le magnéto défile en sourdine un chorus de saxophone, puis la voix de Billie reprend le refrain … _________________________ Billie Holiday, c’est ni rétro ni vintage, c’est de l’âme pure qui pleure tout le temps … jusqu’à la fin des temps !
G.AdC
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ANGELE PAOLI
TERRES DE FEMMES
NATHALIE RIERA
LES CARNETS D'EUCHARIS
NADEGE VIDAL
AUTOUR DES TAUREAUX
MICHEL VAUTIER
LE SITE AMI DE MV, PLASTICIEN-SCENOGRAPHE.
LE WEB CULTUREL
Plus de mille sites de qualité, multilingue
ROBOT
ECOUTER LA DEFINITION DE L ‘AQUATINTE LUE PAR UN ROBOT !
coloquinte eperdue en acanthe sterile du chapiteaux idiot tu destitues l’oracle tandis qu’impassible la nef glisse sur l’ horizon factice prépondérance de l’alcool singulier le voyage à l infinie déchante les troubadours sortilèges de la lactescence incendiés des cieux circonspects G.AdC
Architecte libéral, Photographe, Artiste plasticien à
Aix en Provence
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"Je ne vois pas ce que je vois, rares sont les moments où je vois vraiment ce que j'ai devant moi ; mais j'invente, je contamine, je projette la fiction de ma propre vie dans l'espace du monde qui est en moi. Voir c'est avoir des visions."
Daniel Jeanneteau
Le compositeur et improvisateur le plus passionné et sincère que l'Univers n'est jamais porté. Celui qui a mené la musique vers une nouvelle dimension en connexion directe avec la Vie elle même, cette réalité où l'on ne peut tricher. Le plus révolutionnaire des saxophonistes de jazz pour qui ne comptaient que la musique et une quête spirituelle entamée au lendemain d’un éprouvant sevrage. John Coltrane Quartet 1962. John Coltrane tenor saxophone, McCoy Tyner piano, Jimmy Garrison bass, Elvin Jones drums.